(English Translation at the end)
Il est impératif que les artistes prennent conscience de l'importance d'un accompagnement théorique à leur pratique. C'est une des raisons pour laquelle L'Artocarpe tente de rapprocher les critiques d'art des artistes-membres afin de permettre un échange qui enrichit tant l'artiste que le critique.
L'Artocarpe salue l'initiative de la revue Recherches en Esthétique d'avoir sollicité certains de ces membres pour la conférence à la médiathèque du Moule qui s'est tenue le 20 Janvier 2012 et d'avoir surtout permis la publications d'oeuvres d'artistes membres de L'Artocarpe au sein de la revue.
Ces publications sérieuses offrent aux artistes une reconnaissance de taille auprès des professionnels internationaux (commissaires d'exposition notamment) et permettent bien sûr, une meilleure diffusion du travail des auteurs.
La rencontre à la Médiathèque s'est suivie d'une visite à L'Artocarpe et d'un dîner avec l'artiste Richard-Viktor Sainsily, correspondant du CEREAP, à l'origine des publications de la revue.
Un aperçu du numéro de Janvier ci-dessous
It is imperative for artists to rely on theoretical publications to accompany their work. L'Artocarpe endeavours to get a closer relationship between art critics and artist-members who both find a mutual interest in working together.
Important publications such as that of the art magazine, Recherches en Esthétique have all their weight once in front of art professionals such as international curators.
L'Artocarpe welcomes the initiative of Recherches en Esthétique in the name of his director, Mr Dominique Berthet, who came from Martinique to present the new issue of the review at the Library of Le Moule. Through his organisation CEREAP, the review decided to include members of L'Artocarpe at the launch, as one of them, François Piquet, was lucky to have his work presented in front cover of the magazine. Well done to him! It is the thrid time that an artist from L'Artocarpe attracts interest from the prestigious magazine and we hope that it continues...
Below the word from his director (in French only)
Télécharger le texte de Scarlett Jésus présentant le Numéro 17
Il est impératif que les artistes prennent conscience de l'importance d'un accompagnement théorique à leur pratique. C'est une des raisons pour laquelle L'Artocarpe tente de rapprocher les critiques d'art des artistes-membres afin de permettre un échange qui enrichit tant l'artiste que le critique.
L'Artocarpe salue l'initiative de la revue Recherches en Esthétique d'avoir sollicité certains de ces membres pour la conférence à la médiathèque du Moule qui s'est tenue le 20 Janvier 2012 et d'avoir surtout permis la publications d'oeuvres d'artistes membres de L'Artocarpe au sein de la revue.
Ces publications sérieuses offrent aux artistes une reconnaissance de taille auprès des professionnels internationaux (commissaires d'exposition notamment) et permettent bien sûr, une meilleure diffusion du travail des auteurs.
La rencontre à la Médiathèque s'est suivie d'une visite à L'Artocarpe et d'un dîner avec l'artiste Richard-Viktor Sainsily, correspondant du CEREAP, à l'origine des publications de la revue.
Un aperçu du numéro de Janvier ci-dessous
It is imperative for artists to rely on theoretical publications to accompany their work. L'Artocarpe endeavours to get a closer relationship between art critics and artist-members who both find a mutual interest in working together.
Important publications such as that of the art magazine, Recherches en Esthétique have all their weight once in front of art professionals such as international curators.
L'Artocarpe welcomes the initiative of Recherches en Esthétique in the name of his director, Mr Dominique Berthet, who came from Martinique to present the new issue of the review at the Library of Le Moule. Through his organisation CEREAP, the review decided to include members of L'Artocarpe at the launch, as one of them, François Piquet, was lucky to have his work presented in front cover of the magazine. Well done to him! It is the thrid time that an artist from L'Artocarpe attracts interest from the prestigious magazine and we hope that it continues...
Below the word from his director (in French only)
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(Sorry - No translation available!)
Editorial
Le trouble est la manifestation d’une confusion, d’une émotion, un écart ou un dérèglement par rapport à un état normal. Il peut provenir du surgissement de l’imprévisible comme de la rencontre de quelque chose d’insolite qui nous étonne. Le trouble est incontrôlé. Il est généralement considéré comme un état déplaisant, un état affectif pénible accompagné de crainte ou d’angoisse. C’est omettre toutefois qu’il peut aussi exister un trouble plaisant comme dans le cas du plaisir esthétique ou de l’émoi amoureux. Etre troublé, c’est être touché, bouleversé, ému, remué, secoué.
La notion de trouble est plurielle et concerne aussi d’autres cas de figure. On dit d’un liquide qu’il est trouble lorsqu’il contient des particules en suspension qui en altèrent la clarté et la pureté. Le trouble désigne aussi quelque chose qui n’est pas net. Une image trouble est une image floue. On utilise aussi ce terme pour ce qui relève de choses ou de faits équivoques, plus ou moins avouables, louches, suspects.
Ce terme permet aussi de désigner ce qui relève du désordre, de l’agitation, du remue-ménage, du bouleversement, de la confusion, du tumulte. Lorsque cela touche plus particulièrement le social, le trouble peut prendre la forme de l’émeute, de l’insurrection, de la manifestation, de la révolte, du soulèvement. Dans une moindre mesure, le trouble peut aussi être une nuisance. Il peut encore désigner une modification pathologique, une altération du fonctionnement de l’organisme, un dysfonctionnement du comportement physique ou mental.
Cette notion renvoie donc à de nombreuses acceptions qui traversent les articles rassemblés dans ce volume. C’est naturellement dans sa relation à l’art, aux pratiques artistiques et aux oeuvres que le trouble est ici étudié, mais il était difficile de faire abstraction de ses autres acceptions, d’autant que celles-ci trouvent des échos dans le domaine artistique.
L’esthétique, les arts plastiques, la photographie, le cinéma, les nouveaux médias, la littérature, sont autant de domaines dans lesquels les auteurs ayant collaboré à ce numéro ont abordé le trouble.
Dominique Berthet
Editorial
Le trouble est la manifestation d’une confusion, d’une émotion, un écart ou un dérèglement par rapport à un état normal. Il peut provenir du surgissement de l’imprévisible comme de la rencontre de quelque chose d’insolite qui nous étonne. Le trouble est incontrôlé. Il est généralement considéré comme un état déplaisant, un état affectif pénible accompagné de crainte ou d’angoisse. C’est omettre toutefois qu’il peut aussi exister un trouble plaisant comme dans le cas du plaisir esthétique ou de l’émoi amoureux. Etre troublé, c’est être touché, bouleversé, ému, remué, secoué.
La notion de trouble est plurielle et concerne aussi d’autres cas de figure. On dit d’un liquide qu’il est trouble lorsqu’il contient des particules en suspension qui en altèrent la clarté et la pureté. Le trouble désigne aussi quelque chose qui n’est pas net. Une image trouble est une image floue. On utilise aussi ce terme pour ce qui relève de choses ou de faits équivoques, plus ou moins avouables, louches, suspects.
Ce terme permet aussi de désigner ce qui relève du désordre, de l’agitation, du remue-ménage, du bouleversement, de la confusion, du tumulte. Lorsque cela touche plus particulièrement le social, le trouble peut prendre la forme de l’émeute, de l’insurrection, de la manifestation, de la révolte, du soulèvement. Dans une moindre mesure, le trouble peut aussi être une nuisance. Il peut encore désigner une modification pathologique, une altération du fonctionnement de l’organisme, un dysfonctionnement du comportement physique ou mental.
Cette notion renvoie donc à de nombreuses acceptions qui traversent les articles rassemblés dans ce volume. C’est naturellement dans sa relation à l’art, aux pratiques artistiques et aux oeuvres que le trouble est ici étudié, mais il était difficile de faire abstraction de ses autres acceptions, d’autant que celles-ci trouvent des échos dans le domaine artistique.
L’esthétique, les arts plastiques, la photographie, le cinéma, les nouveaux médias, la littérature, sont autant de domaines dans lesquels les auteurs ayant collaboré à ce numéro ont abordé le trouble.
Dominique Berthet
The discussion among artists, art critics and the director is continuing at the restaurant