Contemporary Art contemporain Guadeloupe L'Artocarpe French Caribbean America Americas best artists Joëlle Ferly Founder

La résidence de Karim Bléus se déroule bien! Il presente son travail à la nouvelle galerie T&T qui ouvre ses portes à Jarry (22 Décembre 2011).


Karim présente son travail à la galerie T&T Jarry /  Karim is showing his work!
Karim is presenting the work he has produced at L'Artocarpe, at the opening show taking place at the new T&T galerie in Jarry, Guadeloupe.
Along with sculpture from Artocarpe member François Piquet, Karim is hoping to attract the interest of the visitors...

Mise à jour par L'Artocarpe le Jeudi 22 Décembre 2011 à 21:13

Carlos Garrido qui était en résidence à L'Artocarpe cette année vient de publier le catalogue d'exposition de l'artiste Luz Severino (Saint-Domingue / Martinique).


Carlos Garrido a écrit le catalogue de Luz Severino - Martinique
(English translation at the end)

Carlos, poursuit sa recherche sur les artistes de la Caraïbe et commence les publications dans l'archipel avec cette belle publication de catalogue d'exposition de l'artiste Luz Severino qui se tient à la Fondation Clément en Martinique.
L'occasion pour lui de revenir dans la région depuis Grenade où il travaille en Espagne.



Carlos is pursuing his reseach on Caribbean artists and has started publishing work with this exhibition catalogue for Luz Severino, who is presenting her solo show at the Fondation Clement in Martinique.
Carlos who knows the region well was happy to come back from Grenada where he works in Spain.

Carlos Garrido, who was in residence earlier this year at L'Artocarpe was in Martinique for the opening of the exhibition of Luz Severino (Dominican Republic) as he wrote her catalogue.

Mise à jour par L'Artocarpe le Jeudi 22 Décembre 2011 à 21:01

L'Artocarpe ne sera jamais assez grand pour accommoder Karim, car son atelier en Haiti est la rue! Une journée à le suivre nous permet de mieux comprendre sa démarche et à travers celle-ci, son oeuvre...


Les outils de Karim avant de commencer une nouvelle sculpture
Les outils de Karim avant de commencer une nouvelle sculpture
(English translation at the end)
Karim est le pro de la débrouillardise, de la récupération et du travail manuel qui n'implique pas des outils utilisant l'électricité. Un coutelas, ces ciseaux de sculpteur sont ce dont il a besoin pour travailler!

La décharge du Moule, où Karim trouve son bonheur!
La décharge du Moule, où Karim trouve son bonheur!
Loin des rayons de magasins spécialisés en art, Karim pourrait passer plusieurs heures dans une décharge, à soigneusement sélectionner les pièces qu'il rapportera ensuite à son atelier en vue de les incorporer à ses sculptures et peintures.

Une sculpture de Karim Bléus
Une sculpture de Karim Bléus
Les outils dont Karim a besoin sont introuvables en Guadeloupe! Seuls des sites Internet experts peuvent nous permettent de les obtenir, tellement l'aspect manuel a disparu de nos professions... Karim commence à travailler grâce à l'un des membres de L'Artocarpe qui lui a généreusement prêté ses outils, le temps que les siens arrivent par poste, de France.

Karim récupérant du bois à la Menuiserie AlphaNum (St François). Arnaud Clair le conseille et le gâte de bois acajou et autres...
Karim récupérant du bois à la Menuiserie AlphaNum (St François). Arnaud Clair le conseille et le gâte de bois acajou et autres...
La découverte de la Guadeloupe se fait à travers les diverses étapes de la recherche du materiel dont Karim a besoin pour commencer à travailler.
La recherche du bois, des éléments récupérés, des outils, sont l'occasion de voir comment une entreprise fonctionne, comment les services publics gèrent les déchets, à combien s'évaluent la marchandise. Chaque étape est un choc culturel pour Karim qui vit dans la constante comparaison avec ce qu'il connaît de son pays. Ce que nous prenons pour acquis (mettre la machine à laver, des routes entretenues, de l'électricité partout, etc) est pour Karim un nouvel apprentissage, une nouvelle rencontre...)
Karim préfère travailler la nuit quand tout est calme, et qu'il est à même de faire la synthèse de sa journée...

Nous rappelons que la résidence de Karim se déroule grâce à Aerts Collaboratory, partenaire principal.

L'Artocarpe will never be big enough for Karim, as his studio back in Haiti, is the street!
A day with Karim allows us to better understand his way of working and through it, his work...

What we take for granted (putting on the washing machine, turning on the light, driving on respectable roads...) is a new venture for Karim, who keeps comparing any experiences with back home in Haiti. His studio extends to the public skip where he can stroll around for hours until he is happy with his findings.


Une journée dans l'atelier de Karim! A day at Karim's studio!
Karim is a hard worker, working mainly at night when everyone is asleep. His sculptures are made of various woods, mixed up with found objects. As an artist who work entirely manually, it has been very hard to find his tools which do not exist in Guadeloupe! They had to be ordered online. In the meantime, a member of L'Artocarpe was generous enought o lend his set, so that Karim could start working straight away. Karim was terribly lucky to get the assistance of AlphaNum, a wood factory, where Arnoud Clair gave him nice pieces of mahogany and other types of expensive wood...A big thank you to AlphaNum!


Une journée dans l'atelier de Karim! A day at Karim's studio!
Karim's residency has been made possible thanks to Aerts Collaboratory.


Une journée dans l'atelier de Karim! A day at Karim's studio!
Maurice Vital, artiste peintre Haïtien vivant en Guadeloupe depuis de nombreuses années, est venu rendre visite à Karim et lui donner des conseils. Maurice, propose à Karim d'exposer à la galerie Pôle Art qu'il dirige à Gosier

Une journée dans l'atelier de Karim! A day at Karim's studio!
Haitian painter Maurice Vital is visiting Karim at his studio. Maurice has been living in Guadeloupe for a long time. Giving advise to Karim, Maurice is considering offering his gallery space to karim for an exhibition in Gosier. The gallery, Pole Art, is a large gallery where many artists have exhibited.

Une journée dans l'atelier de Karim! A day at Karim's studio!
Karim is enjoying his residence at L'Artocarpe where he is aiming to produce enough work and present it in various exhibitions!

Mise à jour par L'Artocarpe le Vendredi 25 Novembre 2011 à 05:37

Karim Bléus (sculpture, peinture) est un jeune artiste qui n'a pas eu l'occasion de sortir souvent de son pays et sa résidence à L'Artocarpe, rendue possible par Aerts Collaboratory (Hivos), notre principal partenaire étranger, ainsi que la Direction des Affaires Culturelles de Guadeloupe, est l'occasion de lui faire découvrir les artistes et les pratiques de notre île...


Karim au vernissage de l'exposition de Kelly Sinnapahmary et de Jean-Marc Hunt. Kelly est membre de L'Artocarpe
Karim au vernissage de l'exposition de Kelly Sinnapahmary et de Jean-Marc Hunt. Kelly est membre de L'Artocarpe
(English translation at the end)
Karim Bléus est comme beaucoup d'artiste Haïtien, d'une maturité incroyable! Il travaille tant les matières nobles (chêne, acajou...) que les objets trouvés pour façonner des sculptures, des peintures qui vont à l'encontre des tableaux naïfs trop souvent associés à l'art du pays d'Haïti.
Karim est représenté par les ateliers Jérôme en Haïti.

L'Artocarpe et Karim Bléus remercient vivement Arts Collaboratory HIVOS pour leur soutien. A BIG THANK YOU TO Arts Collaboratory / HIVOS FOR MAKING THIS RESIDENCY POSSIBLE!

Sculpture à vendre: chêne, aluminium et techniques mixtes - 2011 Karim Bléus
Sculpture à vendre: chêne, aluminium et techniques mixtes - 2011 Karim Bléus
Heureux de pouvoir venir travailler à L'Artocarpe, d'où il espère de belles rencontres et des créations riches, Karim est cependant préoccupé par la réalité de la vie quotidienne de ses proches, la petite famille dont il a la charge au pays. Afin de pouvoir subvenir à leurs besoins durant son absence, Karim a besoin de vendre ses oeuvres.
Il est arrivé avec une de ses sculptures qu'il espère bien laisser chez un collectionneur privé de Guadeloupe!
La vente aux enchères est lancée: prix de départ 550 euros!
Contactez directement Karim au 06 90 94 44 30 afin d'avoir plus d'information sur sa sculpture.

Karim (red Top) at the Private view of Kelly Sinnapahmary  and Jean-Marc Hunt. Three members of L'Artocarpe are visible in this picture (Kelly, Etienne and Jean-Michel)
Karim (red Top) at the Private view of Kelly Sinnapahmary and Jean-Marc Hunt. Three members of L'Artocarpe are visible in this picture (Kelly, Etienne and Jean-Michel)
Karim Bléus (sculpture, painting) is a young artist represented by the Jérôme Workshop&Gallery in Haiti. The artist has barely left his country and coming to L'Artocarpe is the opportunity to discover other techniques, other artists and other lifestyles.
Karim's residency is made possible by our main foreign partner Aerts Collaboratory (through HIVOS) and the French Ministry Cultural's Office (DAC) in Guadeloupe.

Karim's work is very matured: he mixes noble material (oak and so on) with objects found in the street. His paintings and sculptures are miles aways from the traditional paintings often associated with Haiti.
Although Karim is very happy to be one of the two finalists of our residency programme, he is very concerned about the livelihood of his family, especially his own baby son and wife. To enable to support them, while he is staying at L'Artocarpe until the 28th January 2012, Karim would like to sell a sculpture he came with in order to send the money back home. Please support the cause! Should you be interested in buying Karim's sculpture (detail above) ring him on: 00 590 (0)690 94 44 30.
Actuellement en résidence: Karim Bléus jusqu'au 28 Janvier 2012 (AIR)

Actuellement en résidence: Karim Bléus jusqu'au 28 Janvier 2012 (AIR)
Karim is taking part in many activities run by other artists: he is seeing here at the National Scene L'Artchipel, in Basse-Terre, where he has helped the crew to set up the photographic exhibition 44 JOU, organised by photographers Nicolas Nabajoth and Daniel Goudrouffe with the participation of the following members from L'Artocarpe: Hélène Valenzuela, Philippe Virapin, Yves Bercion et Joëlle Ferly.

Actuellement en résidence: Karim Bléus jusqu'au 28 Janvier 2012 (AIR)
Karim prend part aux actualités artistiques en donnant un coup de main ici à la mise en place de l'exposition 44 JOU à la Scéne nationale L'Artchipel, à Basse-Terre. L'exposition est un projet des photographes Daniel Goudrouffe et Nicolas Nabajoth auquel ont participé les membres de L'Artocarpe: Hélène Valenzuela, Philippe Virapin, Yves Bercion et Joëlle Ferly.

Mise à jour par L'Artocarpe le Mardi 22 Novembre 2011 à 04:22

Le choix du lieu : Est-il exact de dire que l'exposition se déroule dans un « garage » ? Ne conviendrait-il pas mieux de convenir, l'espace d'exposition étant largement ouvert sur la rue (presque une ruelle), qu'il y a volonté de mettre en lien deux espaces différents. La rue se prolongeant par le garage, et vice et versa.


Vernissage de l'exposition de Sébastien Mehal
Vernissage de l'exposition de Sébastien Mehal
(Sorry no translation available)
Aucune frontière ne vient séparer le dedans du dehors, l'espace privé (celui du garage) et l'espace public (la rue). Si l'un est un lieu de circulation, de rencontres (mais aussi de manifestations populaires), l'autre est à l'opposé un lieu fermé, destiné à protéger la propriété la privée (la voiture d'un individu) et/ou à entreposer différents objets, des outils de bricolage en particulier. Deux espaces éminemment emblématiques dont s'empare Sébastien MEHAL selon une démarche artistique qui se propose de rendre compte d'un paysage urbain antillais très spécifique. Paysage qui, aux dires de l'artiste, n'existe déjà plus que dans la mémoire (individuelle et collective), et auquel il entreprend de redonner vie. Un paysage urbain complexe et difficile à déchiffrer, parce que secret, mystérieux... L'exposition ouvre donc toutes grandes les portes du garage, pour montrer le travail que Sébastien MEHAL a réalisé à l'issue de sa résidence d'artiste à l'ARTOCARPE. La déambulation à laquelle elle convie les passants est aussi une invitation à la rencontre avec l'Autre et son univers. Une rencontre choc avec l'art contemporain.

Sébastien Mehal présentant son exposition à des visiteurs
Sébastien Mehal présentant son exposition à des visiteurs
Les fils reliant une communauté : Une fois redéfini l'espace comme étant celui de la rue, celui-ci est restructuré, avec un fil conducteur, un éclairage à la fois poétique et nocturne, celui qu'apporte fils électriques et ampoules. Selon une démarche artistique d'une sobriété minimaliste, l'artiste va expérimenter les interactions magnétiques dues à la rencontre de supports et médias différents : le son et la couleur, des volumes et des lignes, des toiles peintes et des installations... Toutes les surfaces et recoins qu'offre ce garage exigu, du sol au plafond en passant par les murs, sont alors repensés, métamorphosés, pour se plier au dessein de l'artiste qui est de redonner vie à un espace urbain moribond. Ainsi l'artiste, jouant sur les deux tableaux, procède à la fois à une extension de l'espace et à une dilatation du temps. A l'arrière plan, une enfilade de très petits tableaux carrés accrochés aux murs crée une impression de profondeur. Il s'agit de trois séries -l'une noire (sur le mur de gauche), la seconde rouge (au centre) et la troisième ocre (sur le mur de droite)-, sensées représenter selon un même procédé des fenêtres ouvertes la nuit sur la rue. La figuration de simples petites ampoules lumineuses, suspendues verticalement à un mince fil, suffisent à suggérer, comme par magie, la vie des occupants des lieux. Un monde aux croyances occultes (le noir), marqué par la violence (le rouge) mais aussi par une certaine sérénité (l'ocre). A la profondeur de champ de cet espace (magnétique) s'ajoute une autre profondeur : celle qui s'ouvre sur l'imaginaire d'une rêverie poétique plongeant dans la nuit de la mémoire...

Vue de l'exposition de Sébastien Mehal. Installation principale
Vue de l'exposition de Sébastien Mehal. Installation principale
Ailleurs, les limites d'un plafond bas sont elles aussi repoussées par le traitement opéré sur une ouverture située dans la partie supérieure d'un mur. Dans un apparent désordre d'entrelacs, quelques fils rendent compte de la complexité des liens sociaux unissant les habitants d'un même quartier. Les fils électriques s'imposent alors comme métaphore de ce courant qui soude une communauté urbaine. Comme prolongeant cette installation, les fils sont à nouveau figurés, presque en filigrane, dans une œuvre picturale occupant seule le mur blanc situé à droite de l'entrée. Sur l'arrière-plan bleu d'une « nuit antillaise » on suit le tracé d'une diagonale suggérée par deux poteaux électriques élancés qui semblent relier le haut et le bas, le proche et le lointain. La surface plane, dotée d'une troisième dimension s'ouvre vers l'infini, sur une quatrième dimension dans laquelle espace et temps se rejoignent grâce à la toute puissance de l'imaginaire.

Vue de l'exposition de Sébastien Mehal
Vue de l'exposition de Sébastien Mehal
La case en feu : Cet espace urbain que Sébastien MEHAL nous donne à voir lui permet de poser parallèlement un certain nombre de questions relatives à l'œuvre d'art, à sa nature, à la place qui lui revient dans la société ainsi qu'à sa fonction. Exposer dans un garage ouvert sur la rue n'est pas anodin. Tout comme ne l'est pas non plus la liberté que s'accorde l'artiste de juxtaposer dans une même exposition tableaux accrochés aux murs et installations. Ou encore de présenter des tableaux qui brouillent toutes les catégories à commencer par celles opposant « abstraction » et « réalisme ». L'élément central de l'exposition, une case en bois en train de se consumer, semble s'interroger sur la pérennité de l'œuvre d'art, et peut-être aussi sur la mort de l'Art. Du moins tel qu'il existait. Que nous donne-t-il à voir (et à entendre) de si subversif ? Une case en bois stylisée qui paraît tourner le dos à la rue et se protéger des regards indiscrets. Extérieurement en bon état, il faut en faire le tour pour en chercher l'entrée et discerner l'origine du puissant souffle et des crépitements qui se font entendre depuis la rue. Curieusement fermée, son entrée est obstruée de pièces hétéroclites qui ont été clouées de façon désordonnée : morceaux de bois, débris de tôles et autres pièces de récupération. Des interstices entre des planches disjointes laissent toutefois entrevoir un intérieur, violemment éclairé, dans lequel des madriers à demi calcinés sont en train de se consumer. Une plaque de rue, dérisoire, gît à terre au milieu des décombres.

Vernissage de l'exposition: le public dans la rue
Vernissage de l'exposition: le public dans la rue
Certes il s'agit bien ici encore de rendre compte de la mort d'un certain paysage urbain antillais, dans lequel les incendies de cases en bois étaient fréquents. Tout en suggérant, pour paraphraser une formule s'appliquant aussi bien à une bibliothèque qu'à un vieillard africain : « Quand une case brûle c'est tout un monde qui meurt ». Un monde ayant élaboré, à partir de son histoire, un tissu complexe de liens subtils dont on peut même percevoir les vibrations en posant la main sur la case. Mais n'est-t-il pas permis d'y voir autre chose ? Ce qu'une simple description, suffisamment parlante, semble laisser entendre.

Rencontre de Sébastien Mehal (à droite) et de Stan, artiste peintre
Rencontre de Sébastien Mehal (à droite) et de Stan, artiste peintre
En premier lieu, que cette installation rend compte, métaphoriquement, de la situation actuelle, éphémère, de l'œuvre d'art contemporaine, l'installation étant conçue pour un lieu spécifique et étant appelée à disparaître. Ne peut-on, par ailleurs, y lire aussi la mise à mort d'une certaine conception de l'Art, et le rôle subversif, incendiaire, d'un art de substitution, celui de la rue qui, tel le Phénix, a vocation à faire renaître de ses cendres ce que l'on a cherché à faire disparaître ? Tout en sacralisant, avec rage, dans un puissant retournement de valeurs, ce qui était jusqu'alors dévalorisé.
Scarlett Jésus - Septembre 2011

Mise à jour par L'Artocarpe le Vendredi 30 Septembre 2011 à 05:56

L’exposition de Sébastien Mehal inaugurée samedi 24 Septembre à L’Artocarpe est visible jusqu’au 23 Octobre 2011 sur RDV uniquement. Information et RDV au 06 90 30 27 43 ou 05 90 90 19 49. L'Artocarpe est situé dans le centre du Moule au 55 rue Hugo (deux rues derrière la poste centrale, près de la boutique Bambou Art).


(English translation at the end)
Le nouveau projet « Paysage & Mémoire » de Sébastien Mehal, réalisé lors de sa résidence à L’Artocarpe, a surpris plus d’un ! Une case, des peintures, des fils électriques, le tout dans une atmosphère sonore* rappelant les cases qui brûlent… les installations de l’artistes ont subjugué le public, venu nombreux à l’inauguration. L’artiste a surtout su capter l’intérêt du public averti et néophyte par son thème, celui de la disparition du paysage urbain des Antilles françaises, qui résonne en tout un chacun. La case, cette habitation de base, qui fait partie de l’histoire de la Guadeloupe, est ce qui a séduit l’artiste Martiniquais, qui en retire des formes minimalistes décrivant la modestie et la solitude.

Pour ceux qui n’ont pas pu assister au vernissage en présence de l’artiste, il vous reste jusqu’au 23 Octobre pour venir découvrir l’œuvre de cet artiste dont le travail s’expose dans les lieux d’art contemporain les plus prestigieux : Kunst Gallery, Berlin; La Heartgalerie, Paris; Galerie Pastor de Monaco, Museum’s Quartier de Vienne, La Fiac, Paris ; Art Basel ; Paris-Berlin…
Un talent peu connu en Martinique et en Guadeloupe, alors que ses œuvres se trouvent chez de nombreux collectionneurs…

L’artiste a choisi la Guadeloupe pour produire sa dernière pièce qui sera composée d’une installation et de peintures qui abordent de façon subtile le paysage urbain des Antilles françaises.
Sébastien Mehal s’inspire de son enfance en Martinique (Fort-de-France) d’où il retient la lumière, l’éclairage modeste des habitations populaires qui deviennent des signes minimalistes et récurrents de son œuvre.

*Installation sonore disponible uniquement au vernissage

Sa pratique artistique se lit à travers des codes plastiques qu’il décline depuis 25 ans. Le regard qu’il pose sur la société avec une sensibilité poétique nous permet de découvrir en ces architectures, ces rues, ces transports en commun, une esthétique jusques-là délaissée.
L’artiste travaille aussi bien la peinture, avec des matériaux qu’il fabrique lui-même, que l’art vidéo et les installations sonores.

Fin de résidence de Sébastien Mehal: son exposition se poursuit jusqu'au 23 Octobre 2011 sur RDV uniquement
Son choix de L’Artocarpe est l’opportunité de revenir aux Antilles, d’où part sa démarche artistique, tout en retrouvant l’authenticité en Guadeloupe, qui n’a, d’après lui, pas perduré dans son île natale.

Un catalogue des œuvres de Sebastien Mehal sortira le 10 Octobre 2011 et sera disponible dans les lieux d’art spécialisés. Titre : Paysages Urbains
Information : www.mehal.net

Les artistes désireux de rencontrer Sébastien, peuvent prendre RDV avec lui au :
06 96 21 61 03 ou au 05 90 90 19 49
L’Artocape accueillera Sébastien jusqu’au 26 Septembre.
Sébastien Mehal est représenté en France par la Heartgalerie: www.heartgalerie.fr

Our current artist in residence (AIR), Sébastien Mehal, has chosen L’Artocarpe to SET his project « Paysage & Mémoire » (Landscape & Memory), that is to be presented on 24th September at 19h00.
Do take the time to visit this artist, whose work is presented in various prestigious art venues such as Kunst Gallery, Berlin; Galerie Pastor de Monaco, Museum’s Quartier de Vienne, La Fiac, Paris ; Art Basel ; Paris-Berlin…
Mehal is a talent very little known in Martinique and Guadeloupe, despite having his work bought by many art collectors.

The artist decided on Guadeloupe to produce his piece, which include an installation and paintings on urban landscapes from the Caribbean.

Sébastien Mehal’s inspiration is his native island, Martinique, where he grew up in Fort-de-France, among the modest electrical lighting of the popular houses at night, which he has declined in his work for the last 25 years.
Mehal offers a poetic and sensitive view on the society with material that he works himself for his paintings. Other artworks from this artist include art videos and sound installations.

Sébastien chose L’Artocarpe so as to come back on his first practice, that take into account some authenticity that is no longer found in Martinique, according to him.


L'artiste répondant à la presse
L'artiste répondant à la presse
A catalogue with Sebastien Mehal’s work is to come out on 10th October 2011 and will be available in any specialised art shop. Title : Paysages Urbains
Information : www.mehal.net


The artist answering to the press in his studio at L'Artocarpe
The artist answering to the press in his studio at L'Artocarpe
Artists willing to meet with Sébastien, can contact him on :
06 96 21 61 03 or 05 90 90 19 49
L’Artocape is hosting Sébastien until 26th September
Sebastien Mehal is represented by the Heartgalerie www.heartgalerie.fr

Mise à jour par L'Artocarpe le Mercredi 14 Septembre 2011 à 02:10

La fondation AfricAmericA existe depuis plus de 10 ans !


L’Artocarpe présente AfricAmericA ! Presenting AfricAmericA !
(English translation at the end)
L’Artocarpe étant partenaire d’ AfricAmericA, nous bénéficions du riche riche réseau de cette structure haïtienne qui rayonne sur le pays et bien au-delà, puisqu’ayant des contacts avec de nombreux pays d’Afrique.
En 2011, la résidence de 3 mois à Port-au-Prince, de l'artiste Joëlle Ferly n'a été possible que grâce à AfricAméricA qui a assuré le conseil, la logistique sur place, et le réseau auprès des artistes confirmés en Art contemporain.
De même, AfricAméricA a invité l'artiste guadeloupéen Jean-Marc Hunt sur leur Forum en 2011.
Nous vous invitons à prendre note de cette structure, dont les informations se trouvent sur leur site

Our partner from Haiti, is AfricAmerica, with which, we already arrange for artist Joelle Ferly to be in residency for 3 months in 2011.
Likewise, Guadeloupean artist Jean-Marc Hunt was invited to their Forum of the same year.
For more details, visit their website



Mise à jour par L'Artocarpe le Vendredi 26 Août 2011 à 16:18

La phase de recherches, dite "workshop" de la résidence d'artiste de Henri Tauliaut s'est tenue à L'Artocarpe du 15 juillet au 6 août dernier.
Le samedi 30 juillet, elle a présenté au public la préfiguration de l'exposition qui se tiendra à L'Artocarpe en mars 2012.
par Nathalie Hainaut, critique d'art - Août 2011 Photos: Philippe Virapin


Art critic Nathalie Hainaut working on Henri Tauliaut 's practice at L'Artocarpe
Art critic Nathalie Hainaut working on Henri Tauliaut 's practice at L'Artocarpe
(Sorry no translation!) HENRI TAULIAUT A L'ARTOCARPE
L'atelier du rez-de-chaussé était dédié au projet intitulé Jungle sphère, installation en cours sur le vivant végétal et dans la continuité de ses travaux autour des cultivarts. Une sphère métallique modelée recevra des végétaux en hydroponie et certainement reliés à l'arbre à pain (Artocarpus altilis, arbre originaire d'Océanie et fortement répandu en Guadeloupe) qui jouxte L'artocarpe qui lui doit son nom.

Les documents de recherches, croquis préparatoires, ouvrages utilisés, ainsi que le journal de bord du séjour ont été attentivement consultés par les visiteurs.


Henri Tauliaut's installation
Henri Tauliaut's installation
Le reste de la résidence était quant a lui consacré à La parade nuptiale, une installation interactive autour des actes, gestes, et objets de séduction. Deux murs bâchés et équipés de pochettes translucides ont servi de réceptacles prêts à recevoir ce que les visiteurs ont bien voulu laisser afin de participer à la parade.

Avec cette installation, Henri Tauliaut cherche à mettre en avant les phases de communication entre deux personnes de sexe opposé, les comportements individuels et rituels relatifs à la question de la séduction.

Il s'agissait ici d'interroger la rencontre, le prélude à une union à venir, de reproduire si cela se peut une sorte de «schéma amoureux», avec la compétition, la chimie et tous les éléments visibles ou invisibles qui déterminent le choix d’une relation.

Visitors performing on Henri Tauliaut's installation
Visitors performing on Henri Tauliaut's installation
A l'aide d'éléments propices à la démonstration amoureuse qui avaient été dispersés par l'artiste dans l'espace de l'Artocarpe, le visiteur a été invité à participer, à parader, à communiquer avec le public présent et à entrer en relation, en séduction, en circulant dans les divers espaces de rencontres plus ou moins intimes, le temps de son passage dans l'œuvre.



Le dernier étage présentait une vidéo d'Henri Tauliaut projetée sur une moustiquaire déployée autour d'un lit qui invitait à plus d'intimité.

L'ensemble des participations ont fait l'objet d'une captation en photographie et en vidéo qui viendront nourrir le travail du plasticien et seront intégrés dans l'œuvre.

Nathalie Hainaut, critique d'art - Août 2011

L'Artocarpe remercie vivement la collaboration de Nathalie Hainaut à la résidence d'Henri Tauliaut
Tauliaut's project was presented in the entire building of L'Artocarpe. It included installations, video, performance, texts, and so on...Photos: Philippe Virapin
Tauliaut's project was presented in the entire building of L'Artocarpe. It included installations, video, performance, texts, and so on...Photos: Philippe Virapin

Mise à jour par L'Artocarpe le Mardi 23 Août 2011 à 17:35

L'artiste Joëlle Ferly, membre de L'Artocarpe, a réalisé une performance en restant 24 heures debout sur un socle sans manger, ni boire, ni descendre de son piédestal situé en plein Champ-de-Mars, le cœur de la capitale Haïtienne. Un récit en images par le jeune photographe Haïtien Josué AZOR…


(English Translation at the End)
« Durant toute la performance au Champ-de-Mars - durant laquelle je suis restée 24heures debout sur un socle, sans manger ni boire, en tournant un quart de tour, toutes les heures, et en recevant de l’eau sur le visage – je ne parlais pas. Mais j’ai pu entendre les propos du public d’abord intrigué par ce projet artistique et finalement intéressé de le voir mené à terme. Certaines personnes m’ont appelé « Mistik », d’autres (des enfants) m’ont jeté des pierres et d’autres encore ont prié devant moi. . »

« La performance a commencé à 16h00 de l’après-midi le samedi et s’est terminée le dimanche à 16h00, afin de laisser les heures chaudes pour la fin. La foule m’a accompagnée dès le début et durant la nuit, mais elle s’est intensifiée deux heures avant la fin : la rue était bloquée, le public utilisait des téléphones portables pour me photographier, la police faisait sa ronde mais me prenait également en photo ! J’étais l’étrangère qui se faisait photographier, alors qu’en général c’est l’étranger qui photographie le pays qu’il visite ! Ce renversement des valeurs m’a beaucoup plu.  »

« Dans un souci d’amener l’art contemporain au grand public, cette performance qui été réalisée hors cadre institutionnel (musée ou galerie) est un exemple de démocratisation de l’art. La Performance m’intéresse car elle me permet d’être à la fois artiste et œuvre et de questionner cette relation. Les artistes de la Base Art Culture qui collaboraient avec moi sur ce projet assuraient la médiation en expliquant aux passants le propos de ma performance et la sécurité. »

Joëlle Ferly - Haïti 2011

The 21st century started with humanity questioning worldwide inequalities, seeking explanations and solutions in fate rather than our own human tendency to being reluctant to share resources.
Adding to this, there’s been a growing interest in the prediction that 2012 is to be the end of the world, in the sense that the planet Earth has entered a period of seeing its axis shifting gradually.
Some have argued that the shift is precisely expressed in the higher number of natural catastrophes around the globe, within which the Earthquake that stroke Haiti in 2010 is part of.


Artist Joëlle Ferly was like many others, following the news on that 12th January 2010. She however categorically refused the voyeuristic type of gaze, avoiding press photographs and TV or Internet images, keeping it just to radio comments.
Her decision to visit Haiti for the second time grew even greater from that moment. But instead of coming to Port-au-Prince as a mere visitor or as an international aid program member of staff, she insisted on developing projects that would enrich her art practice by engaging with Haitian artists, some of whom she had exhibited previously.
Deciding to give up art video to embark on “an art form that would no longer require a medium to express (herself)” , she wrote this piece “Revolution” in Guadeloupe, where she resides, as the first performance that she was to do on her arrival in Haiti.
The Foundation AfricAmericA advised Joelle Ferly to apply for a 3 months art residency with CulturesFrance, which she did and obtained. That residency is a real opportunity to focus on her research and artwork practice.

On arrival to Haiti, she first sought out artists educated in the arts to act as collaborators, mediators, advisers and security guards during the first performance. The piece was to be held on Champ-de-Mars, in the heart of the Capital, in front of the main square where a huge amount of homeless people still live under tents.





Arrivée de l'artiste sur le Champ-de-Mars, Port-au-Prince, Haït. La performance a été réalisée en collaboration avec les artistes de la Base Art Culture
Arrivée de l'artiste sur le Champ-de-Mars, Port-au-Prince, Haït. La performance a été réalisée en collaboration avec les artistes de la Base Art Culture
Ferly had instructed the artists who masterly coordinated the logistic of the piece, to find a venue allowing to bring contemporary art to the people living in those camps. The team created a pedestal and arranged for a 24-hour-assistance with the artist.
The performance started at 16h00 on the Saturday, so as to leave the hottest hours for the end of the piece, on the following day.

24 heures debout, sur un socle, sans boire, ni manger
24 heures debout, sur un socle, sans boire, ni manger
Taking after Joseph Beuys, Ferly arrived blindfolded to the pedestal, assisted by the artists, and started the performance discovering the state of Champ-de-Mars for the first time, since the Earthquake. She stood still for 24 hours rotated of a quarter of a tour on each hour. « The idea was to take an entire day to observe the place and most importantly the people, whom have all lost relatives in the catastrophe and no doubt went through enormous trauma themselves. It was also crucial to get this on my arrival as when I left Guadeloupe, I was very disappointed by the amount of so-called-recommendations I received, to take care of myself while being in Haiti, as if the only things people from this country were doing was to kidnap, rape or kill foreigners… This first approach was my way of putting all my trust in a people who is constantly being portrayed through stereotypes and clichés », said Joëlle Ferly who was inspired throughout the performance by the number of men, women and youngsters who stood with her to accompany her as if she was a Saint. « I was not to speak to remain focused. But I saw and heard many comments. A man started to pray in front of me. Some children threw me stones and got scared not to see me moving. People were arguing that I was a spirit, or a zombie or “a mistik”, others left objects on the pedestal as if I was a statue of a God to be venerated. I saw children and adults sleeping on the street next to me to ensure that I was not cheating (by drinking water or stepping out of my platform), others were fighting over a lost property as the crowd got enormous as some point and thieves took advantage of the event…

The artists working with me did a great job in mediating with the public, which by the way, was surely the biggest public that any of my artwork ever got ! The estimate over the entire piece is over 15 000 people who stood in front of me for at least one minute and another 10 000+ who were driving past in public or private transport, which were all slowing down as they passed-by, creating a severe traffic jam. »
While up standing, Ferly first observed what was around her and then got to be interested in what her body was going through, physically. « I, of course, prepared myself for this performance, with regular exercise and a 9-day-fast the previous month (during which I drunk only water).
« I stopped eating two days before the performance and stopped drinking water at 10AM on the day on D-day so as not to be tempted to go to the loo. That played the trick as I never felt in need for food or going to the bathroom during the entire piece !
However on the 22nd hour I was in real need for water as the sun was strong. I then asked art mediators who were watering my face on each hour prior to make me rotate, to water my head every fifteen minutes instead, to ensure I could complete the piece.  »

« Security is an issue in every big city. For the piece, which was conducted without prior notice given to the Police as required when occupying a public place in Haiti, I had the support of the art mediators who were invigilating day and night. The nearby police station was a reassuring thing in case things went wrong, as officers oversee the area regularly. Apparently someone reported me to the French Embassy, which sent over extra security in civil clothes, knowing that I was a French national from Guadeloupe. »

One of the intriguing aspects for Ferly was to be photographed by the general public, police officers included, when passing by doing their round.
« It was a reverse situation whereby I was not the foreigner taking pictures of a country that I visit, but became myself an interest, an artwork, worth keeping a record of… I really liked the concept of bringing contemporary art to the street, overtaking a public space with artwork and having the public understanding the piece to the best they can, with the assistance of art professionals. »

Ferly further comments on the physicality of the piece: « Pain came into the equation as staying for such a long time is not an easy task. But apart from some unbearable sensation that I got from the second hour in my arms, as if my blood was boiling, I only had feet ache, which I got over by doing gentle stretching exercises throughout the piece. I ended up meditating on the present moment passing by, being able to anticipate the precise moment when I was due to rotate.»
« I am very pleased of the contact I had with the public, who treated me like a football hero touching me as if I could bring them luck…
I heard later about the story of a woman who lives on the edge of the city, who had heard about “a person standing up on Champ-de-Mars” . She decided to pay her trip into town to come and see the “zombi”! An experience that I am not to forget! »

Mise à jour par L'Artocarpe le Jeudi 21 Juillet 2011 à 01:10

L'artiste guadeloupéen, qui réside depuis longtemps en Martinique était en résidence à L'Artocarpe en Juillet et Août 2011 afin d'y travailler un nouveau projet. La pratique d'Henri Tauliaut est l'une des rares pratiques artistiques à pousser l'experimentation jusqu'à faire cohabiter art et science.


Henri Tauliaut en résidence à L'Artocarpe
Henri Tauliaut en résidence à L'Artocarpe
(english translation at the end)
Henri enseigne à L'IravM (Institut régional d'arts visuels de Martinique) et son travail s'expose internationalement.
Les artistes de Guadeloupe ont pu prendre contact avec Henri Tauliaut à L'Artocarpe afin d'échanger avec lui, participer à son projet et mieux comprendre sa pratique. Les artistes de L'Artocarpe ont rencontré Henri aux côté de Thierry Alet, Jean-Marc Hunt entre autres...
Une exposition personnelle du travail d'Henri Tauliaut prévue pour 2012 sera prochainement annoncée. La critique d'art Nathalie Hainaut a suivit le travail de l'artiste durant toute sa résidence à L'Artocarpe et nous laisse ce texte (Voir Nathalie Hainaut sur Henri Tauliaut).


Projet d'Henri réalisé à L'Artocarpe - 2011
Projet d'Henri réalisé à L'Artocarpe - 2011
Guadeloupean artist Henri Tauliaut was in residence at L'Artocarpe in July and August 2011!
Henri has been living in Martinique where he runs classes at the Art school of Martinique (IravM), while pursuing his practice.
His artworks are rare examples of contemporary art practices that seek experimentation as the main starting point, combining art and science.
A personal exhibition of Tauliaut's work shall be soon announced for 2012. Art critic Nathalie Hainaut was following the progress of Henri's work. Her text can be read on this site (French Only - sorry!)


Henri Tauliaut's project for L'Artocarpe - 2011
Henri Tauliaut's project for L'Artocarpe - 2011
Artists from Guadeloupe were able to liaise with Henri, exchange on his practice and even take part in it! Among them, artists from L'Artocarpe as well as Thierry Alet, Jean-Marc Hunt and many more...

Mise à jour par L'Artocarpe le Mercredi 20 Juillet 2011 à 19:07
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